C’est dommage de connaître l’Espagne uniquement pour la Corrida, alors qu’ils savent massacrer les animaux autrement.
Bous a la mar
Dans la ville de Denia en Espagne, la tradition est de « jouer » avec les taureaux jusqu’à ce qu’ils tombent à l’eau. Pendant cette fête annuelle, appelée Bous a la Mar, des taureaux se noient.
En 2023, à Denia, un taureau s’est noyé, ravivant la polémique autour de cette cruelle tradition
« Provoquer des taureaux, les faire tomber dans l’eau du port, les regarder se noyer. L’homme est fascinant« , note Rémi Gaillard.
Avouez que vous étiez vraiment contents de ne pas connaître la corrida à moto
La « Moto Torera » ?
« Selon les scientifiques, la lune s’éloigne de la terre. Franchement, en voyant ça, si je pouvais je ferais pareil« , explique Rémi Gaillard.
Toro de fuego
Le toro de fuego (de l’espagnol : taureau de feu) ou toro embolado ou embolada est un spectacle pyrotechnique parodiant la corrida, présent dans de nombreux festejos taurinos populares (fêtes taurines populaires) espagnols. De tradition très ancienne, leur forme actuelle a été conçu et breveté par l’artificier français Pierre Marmajou dans ses ateliers à Dax.
Avant le début du spectacle, l’animal est attaché et solidement maîtrisé par toute une équipe pendant qu’on lui fixe sur les cornes un cadre de bois muni de deux aiguillons de fer portant des boules de chanvre imprégnées de brai, résine ou térébenthine. Ces dernières sont allumées et la corde coupée. Des feux d’artifice sont parfois ajoutés et partent dès le début de la course. L’animal apeuré, est souvent brûlé et peut rester aveugle, s’il ne meurt pas forcément.
Au cours des dernières années, les défenseurs des droits des animaux ont réussi à faire abolir cette pratique dans certaines provinces espagnoles. Le taureau est de plus en plus souvent remplacé par un artificier de solide constitution, portant sur son dos un taureau de bois ou de papier mâché tenu par une armature métallique. Les fausses cornes portent le même système de boules inflammables et feu d’artifice. L’artificier court ainsi équipé au milieu de la foule, parodiant la corrida.
Le festival de Peropalo
Cette festivité serait à la base la commémoration du jour où on a trainé un violeur sur un âne dans les rues de la ville de Villanueva de la Vera avant de l’exécuter. Le concept reste alors le même, un homme monte sur un âne et défile dans les rues où la foule se réunit, l’animal est bousculé, effrayé par les cris, les feux d’artifices et la foule jusqu’à ce qu’on l’enferme à nouveau, épuisé.
Le sort des chiens de chasse
Ici ce n’est pas forcément un festival en particulier, mais le sort que l’on réserve aux chiens de chasse qui sont jugés trop vieux est assez cruel : ils sont pendus, jetés dans des ravins, brûlés au feu ou à l’acide, noyés… Difficile d’estimer le nombre qui meurent chaque année mais en général après deux saisons de chasse on « se débarrasse » des chiens fatigués de toutes ces façons cruelles et selon National Geographic il pourrait s’agir de 100 000 chiens par an.