Rémi Gaillard a encore frappé. L’humoriste de Montpellier (Hérault) a débarqué samedi 15 septembre devant les arènes de Nîmes (Gard), où se tenait une corrida. Déguisé en taureau.
La feria oui, la corrida non. C’est le message écrit noir sur blanc sur twitter par l’insaisissable Rémi Gaillard. L’humoriste de Montpellier (Hérault), superstar des réseaux sociaux avec ses vidéos gag, est aussi un fervent défenseur de la cause animale.
Déguisé en taureau, il dépose une gerbe… aux pieds d’un torero
Alors, samedi 15 septembre 2018, en marge de la feria des Vendanges, à Nîmes (Gard), il a décidé de frapper fort. Déguisé en taureau de corrida, il a déposé une gerbe devant la statue de Nimeño II (un célèbre torero français, qui s’est suicidé en 1991), érigée sur le parvis des Arènes.
Bousculé par des aficionados
A priori, tous les aficionados qui assistaient à la corrida n’ont pas été fans de la scène, puisque l’humoriste remercie les forces de l’ordre sur twitter en ces termes :
Un activiste de la cause animale
Connu pour ses sketchs, Rémi Gaillard est aussi devenu un véritable activiste de la cause animale. Il a même créé Anymal, une association pour la protection et la défense des animaux, qui tiendra en novembre 2018 son deuxième festival au Zénith de Montpellier (avec Tryo, Skaka Ponk, Cali, LEJ, Goulamas’k, ou encore Sinsemilia à l’affiche).
Des coups d’éclat permanents
Surtout, Rémi Gaillard enchaîne les coups d’éclat, images à l’appui à chaque fois… En 2016, il s’était enfermé pendant plusieurs jours dans une cage de la SPA, à Montpellier, récoltant une coquette somme pour les animaux du refuge. En 2017, il avait appelé au boycott des cirques avec animaux dans une vidéo choc. Et à l’été 2018, il s’est illustré en appelant au transfert des ours d’un zoo de Dunkerque (Nord). Après son action, ils déménageront en 2019 dans les Deux-Sèvres.
Un rendez-vous ministériel
Autre action récente : contre le Marineland d’Antibes (Alpes-Maritimes), où il n’a de cesse de fustiger la captivité des animaux. Selon le HuffPost, il vient d’ailleurs d’obtenir une rencontre avec le ministre de l’Écologie, François De Rugy, qu’il avait interpellé à ce sujet, après avoir diffusé des vidéos d’ours polaires qui selon ses dires, « se font chier » sous le soleil d’Antibes, et d’un dauphin qui, d’après lui tentait de « se suicider » au Marineland.