Après la SPA, l’humoriste Rémi Gaillard s’engage avec l’association Animalter contre la fourrure, pour sensibiliser les jeunes à ne plus en acheter et obliger les grandes marques à ne plus en commercialiser.
Rémi Gaillard continue son combat pour la cause animale avec une campagne contre la fourrure. Après s’être enfermé pendant quatre jours dans une cage pour récolter des fonds pour la SPA, il se met en scène dans des affiches diffusées dans le métro parisien pendant une semaine pour sensibiliser le grand public à ne plus porter de la fourrure.
L’objectif est de «sensibiliser les jeunes qui achètent de la fourrure sans même s’en rendre compte, avec la mode des vestes à capuches». Aujourd’hui la plupart de la fourrure est produite pour ces vêtements, à des prix souvent accessibles (parfois moins de 50 euros) loin de l’image des manteaux de fourrure dans les boutiques de luxe. Le but de la campagne est d’obliger les marques qui produisent encore ces vestes de les retirer du marché ou d’utiliser de la fourrure synthétique.
Sensibiliser et proposer des alternatives
Aux côtés de Rémi Gaillard sont présentes d’autres personnalités qui se sont fait connaître sur Youtube, le comédien Greg Guillotin du collectif Nou et la youtubeuse du sud de la France Georgia Horackova, très engagée pour la cause animale.
Les affiches ainsi que la campagne VireTaCapuche sont menées par le collectif Mode sans fourrure, créé par l’association Animalter. «Par ces affiches nous voulions attirer l’attention des jeunes en restant sérieux» explique Cyril Bret, bénévole. «Nous préférons donner des solutions, des alternatives, plutôt que seulement dénoncer par des images chocs». Sur le site de la campagne Vire Ta Capuche sont présentées des moyens de vérifier si la fourrure est vraie ou non. Par exemple, brûler quelques poils, et si ça sent le cheveu brûlé, c’est qu’il s’agit bien de fourrure animale.
Les affiches ont dans un premier temps été censurées par Mediatransports qui s’occupe de la publicité dans le métro à Paris, invoquant des situations représentées qui correspondent à des actes de strangulation et l’utilisation d’images pouvant heurter la sensibilité de certains publics. Mais après des discussions de nouvelles affiches ont été proposées par l’association et acceptées. Elles sont donc présentes jusqu’au 23 novembre dans une cinquantaine de stations de métro et de RER de la région parisienne, comme République, Nanterre Préfecture ou encore Château d’Eau.