Le Kangei Maru, plus grand navire-usine baleinier du Japon, a quitté le port de Shimonoseki le 21 avril pour une mission controversée : tuer 25 rorquals communs, une espèce pourtant classée « vulnérable » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Long de 113 mètres, ce mastodonte des mers est équipé de drones et d’une rampe capable de hisser des baleines de 70 tonnes. Il peut stocker jusqu’à 800 tonnes de viande congelée, ce qui lui permet de rester en mer plusieurs semaines.
Alors que la consommation de viande de baleine ne cesse de baisser au Japon, le gouvernement persiste à défendre cette pratique comme relevant de la tradition nationale. Une décision vivement critiquée par les défenseurs des animaux, qui dénoncent une chasse cruelle et inutile, menaçant une espèce encore fragile.
Depuis son retrait de la Commission baleinière internationale en 2019, le Japon a relancé la chasse commerciale dans ses eaux, au mépris des appels internationaux à la protection des cétacés.