Plusieurs personnalités ont critiqué l’émission de divertissement de France 2, estimant que les animaux exploités dans le programme n’y avaient pas leur place.
Araignées, fosse aux serpents, spa aux bassins remplis de souris ou de grenouilles… Fort Boyard met les nerfs des candidats et candidates à rude épreuve, mais aussi des animaux.
Activiste de la cause animale, Rémi Gaillard a refusé à plusieurs reprises de prendre part à l’émission qui a pourtant marqué son enfance.
J’adorerais y participer. Mais tant que la production utilisera des animaux pour faire le show, ce sera sans moi !, a-t-il asséné.Les tigres enfermés dans une cage c’est de la maltraitance. Autant que ceux utilisés dans les cirques. Même les serpents, scorpions et autres animaux n’ont rien à y faire.Le vidéaste montpelliérain n’est pas le seul à tenir ce discours. Le journaliste Hugo Clément, lui, a récolté des fonds sur le fort, à condition de ne pas réaliser d’épreuves impliquant des animaux. Une façon de cautionner indirectement ?
Une longue attente de changements
Il y a cinq ans, Aymeric Caron, militant antispéciste, avait formulé le même souhait. En 2016, l’association avait lancé une pétition pour mettre fin à l’utilisation à des fin récréatives des animaux.
Et pourtant, en 2020, Adventure Line qui produit le divertissement n’a pas changé de cap. « Nous sommes très vigilants et respectueux des animaux », affirme Alexia Laroche-Joubert au Parisien . Tout est encadré par les vétérinaires de la Direction départementale de la protection des populations, et nos spécialistes ont les diplômes adéquats. Ils sont tous remplis d’amour pour nos bêtes, et disponibles en permanence pour elles. »
D’après les informations du Parisien, France 2 réfléchirait à modifier le programme. « On parle souvent de la cause animale dans Cash Investigation ou dans d’autres émissions d’information et documentaires animaliers. Notre prise de conscience sur ces thèmes ne date pas d’hier, et elle évolue encore », assure un cadre anonyme interrogé par le média.