Le déterrage et la vénerie sous terre sont une seule et même pratique : elle consiste à « capturer l’animal acculé dans son terrier par les chiens qui y ont été introduits » (arrêté du 18 mars 1982 relatif à la vénerie).
Les animaux sont terrorisés au fond de leur terrier, mordus par les chiens – parfois même déchiquetés vivants pour les petits – pendant que les chasseurs creusent pour les atteindre et les extraire avec des pinces métalliques. Les animaux déterrés sont alors exécutés avec un fusil ou une arme blanche.
Cette pratique concerne principalement les renards et les blaireaux mais est également autorisée pour capturer les ragondins et rats musqués.
On parle de « vénerie sous terre » lorsqu’on désigne le mode de chasse. Elle est ainsi encadrée par la réglementation relative à la chasse. En revanche, on parle de « déterrage » lorsqu’on désigne le mode de destruction autorisé pour tuer une espèce classée « susceptible d’occasionner des dégâts » ou une espèce abattue dans le cadre des battues administratives. Elle n’est alors pas soumise à la réglementation relative à la chasse.
Interpeller le gouvernement, ça sert à quoi ?
Renard nuisibles, vraiment ?
Chaque année en France, 600 000 à 1 000 000 de renards sont massacrés à la chasse, subissent les tirs , le piégeage, la chasse à courre, ou sous terre, etc. Il s’agit ni plus ni moins d’une extermination insupportable, et non justifiée: pas plus pour des raisons écologiques que sanitaires.
Parce que les renards sont indispensables à l’équilibre des écosystèmes, parce qu’ils ne sont pas nuisibles, mais sensibles, Anymal, l’ASPAS et One Voice demandent que le renard roux soit en urgence retiré de la liste des « espèces susceptibles d’occasionner des dégâts » et, qu’à terme, il soit protégé par la loi.